Chateau des ducs de bretagne10 au 14 septembre 2019
Les artistes invités
Comme l’an passé, des artistes sont de la partie. L’affichiste Michel Bouvet récidive, Sherkan signe un teaser poétique et créatif en 3 épisodes. DJ ONE UP et Amaury Faye fusionnent pour emballer le tournoi. Le chorégraphe Alexandre Blondel compose la partition de danse que Sophie Blet et Maxime Herviou interprètent avec talent…
Michel Bouvet, affichiste
Michel Bouvet est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (section peinture), il s’est tourné très tôt vers l’affiche et le graphisme. Son activité d’affichiste, il l’exerce essentiellement dans le domaine culturel (théâtre, opéra, musique, danse, musées, festivals) et dans le domaine institutionnel (collectivités locales, institutions publiques).
C’est à ce titre qu’il a fait plus de 70 expositions personnelles d’affiches culturelles dans une trentaine de pays à travers le monde. Il a reçu de nombreuses récompenses dans la plupart des grandes biennales internationales d’affiches où, d’autre part, il a été invité à siéger, à plusieurs reprises, en qualité de membre du jury. En France, le Grand Prix de l’Affiche culturelle lui a été décerné à la Bibliothèque Nationale de France en 1987 et en 1992.
Il conçoit et réalise également des livres et, associé à d’autres graphistes, de nombreuses identités visuelles pour des institutions publiques ainsi que des systèmes signalétiques pour des musées et des expositions temporaires en France et à l’étranger. Il est membre de l’Alliance Graphique Internationale depuis 1997. Il est professeur à l’ESAG/Penninghen et anime également des workshops sur l’affiche en France et à l’étranger. Il est commissaire de nombreuses expositions pour le Mois du graphisme d’Echirolles et commissaire général de la Fête du graphisme à Paris en 2014-2015-2016.
Le tournoi de squash est l’occasion pour Michel Bouvet de renouer avec l’affiche sportive. Féru de sport tout autant que d’art et de culture, il s’est penché avec gourmandise sur la question de la représentation graphique du squash.
SHERKAN
Sherkan est un duo de réalisatrices nantaises : Sarah Bellanger & Lauréline Baron. Elles écrivent, réalisent et post-produisent tous leurs projets. Si le clip est leur premier terrain d’expérimentations, elles aiment aussi explorer de nouvelles formes de narration.
« Le teaser 2019 se décline en trois épisodes, l’idée étant de jouer sur l’originalité du lieu. La mise en scène illustre la rencontre entre le sport et le monument, entremêlant la danse et le squash dans des duels historiques recomposés. »
Teaser 2019 © Sherkanfilms
© Mikphotos
GO SEGAWA, sculpteur du trophée de l'open
La Galerie Gaïa partenaire de l’Open a invité Go Segawa à créer le trophée de l’Open.
Go Segawa développe un travail singulier à la frontière entre peinture et sculpture, jouant sur les dimensions de la perception tout en combinant espace réel et espace virtuel. Ses sculptures évoquent les images conçues sur ordinateur. Il crée des œuvres dans lesquelles il est possible de percevoir trois éléments différents du point de vue conceptuel : les deux dimensions, les trois dimensions et la pesanteur. En fusionnant ces trois données, l’artiste trouble la perception de l’espace.
Il arrive en France en 1996, après avoir suivi des études d’art plastique à l’Université de Tokyo (section peinture occidentale). Il rejoint l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Reims (ESAD), puis, en 1999, l’Ecole des Beaux- Arts de Rennes. Il s’éloigne d’un enseignement japonais qu’il juge trop académique, en quête de volumes, de couleurs, d’équilibre. Au fil de ses recherches, il se retrouve confronté à une question qui deviendra l’épine dorsale de sa future production artistique : Comment faire passer le dessin en volume ?
Trophée OISN © Stéphanie Billarant / Galerie Gaïa
DJ One Up
Grand mais discret. Il est le représentant de la culture hip hop française à l'international, il participe à de nombreux événements nationaux et internationaux derrière ses platines vinyles accompagné de ses sélections énergiques et originales. Il est membre de l'association From Scratch basée à Nantes avec laquelle il développe de nombreuses collaborations et projets musicaux.
© Mikphotos
Amaury Faye
Contrairement à la plupart des musiciens passés par les fourches caudines du Berklee College of Music, ce jeune natif de Toulouse, lauréat de plusieurs concours, s’est bien gardé de développer des réflexes conditionnés pour ne conserver que l’outil qui lui permettrait d’aller jusqu’au bout de lui-même. Développant ses improvisations avec un certain aplomb et un sens du cheminement intuitif redoutable, il fait penser à un Brad Mehldau en moins sombre, plus optimiste, tout en cultivant l’amour des accords recherchés.
Alexandre Blondel
Artiste pluridisciplinaire, son travail s’oriente vers la recherche d’un langage entre danse et acrobatie. Il crée sa première pièce Carna qui donnera le nom à sa compagnie. Cette pièce met en scène un duo de théâtre gestuel et cirque. Parallèlement, il est danseur et acrobate. Il est également interprète auprès de nombreuses compagnies. Il collabore actuellement avec la Compagnie LO (44) pour son nouveau projet « Walk ».
Compagnie Carna
La rencontre, la transversalité et le mélange des langages attisent la volonté de la Compagnie Carna d’être au cœur de notre époque, de questionner les transformations de notre société en confrontant leurs pratiques - danse, théâtre, cirque - aux sciences humaines et aux nouvelles technologies. En tissant des liens entre l’intime et le collectif, en animant la matière corporelle et textuelle et en expérimentant de nouvelles formes de dramaturgies, la Compagnie imagine un théâtre physique et sensible destiné à susciter la curiosité et à créer l’émotion.
La Compagnie a engagé plusieurs travaux de recherche entre sport, performance et mouvement dansé. C’est pourquoi elle s’est associée au projet de l’Open de France.
Sophie Blet
Riche de ses rencontres avec différents chorégraphes et de son travail comme interprète au sein de plusieurs Compagnies artistiques, elle développe son propre langage chorégraphique en 2013. Sophie crée sa Compagnie en 2016 afin de dépeindre sa vision de la danse et de la société dans une gestuelle nécessaire et crue.
La chorégraphe ouvre son travail à la pluridisciplinarité, l’amenant à collaborer avec différents artistes.
© Mikphotos
Maxime Herviou
Maxime débute son parcours par la danse hip-hop. Rapidement son élan le conduit à la danse contemporaine. Il intègre en 2012 la Compagnie Tango Sumo où il interprètera de nombreuses pièces pour l'espace public.
En perpétuel mouvement, il est actuellement danseur interprète pour différentes compagnies.
© Mikphotos
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